Coronavirus et pollution de l’air ne font pas bon ménage
Le ralentissement des activités dans le monde entier a entraîné une baisse de nombreux polluants. Tous? Non. Les particules fines, qui pénètrent facilement dans nos poumons, ont connu un pic ces derniers jours en France. Comme chaque année à cette période, les engrais utilisés dans l’agriculture contribuent à cette situation inquiétante.
L’ammoniac, précurseur de particules fines
Malgré le confinement, la qualité de l’air a connu ces derniers jours des pics de pollution aux particules fines dans certaines régions françaises comme l’Ile-de-France ou encore la Bretagne. Ces particules fines sont le résultat d’une réaction entre des particules primaires et des composés gazeux comme l’ammoniac. Lorsque l’ammoniac réagit avec des oxydes d’azote se forment des nitrates et des sulfates d’ammonium, des types de particules fines particulièrement observés lors de ce pic par les organismes de surveillance de la qualité de l’air. Les engrais azotés de synthèse utilisés dans l’agriculture et les effluents de l’élevage (lisier, digestat, fumier) sont les premières sources d’émissions d’ammoniac en France.
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