Le 1er novembre, veillée funèbre pour les victimes des pesticides
C’est le jour de la Toussaint que va se dérouler notre prochain rassemblement. L’occasion pour nous de commémorer toutes les victimes de l’agro-chimie. Il en sera ainsi à Besançon, qui prépare une marche au son d’une musique joyeuse et funèbre, avec défilé derrière un cercueil de pesticides. Habillés de noir, portant notre coquelicot, ou déguisés selon leur humeur, ils déposeront des gerbes de Coquelicots devant la préfecture pour honorer les victimes de l’industrie chimique. Quelle belle idée!
Qui sont ces victimes? Commençons par Paul François, victime française de Monsanto. Puis nous penserons aux Antillais, les victimes du chlordécone. Au paysans du Nicaragua, victimes du Nemagon. En Indonésie et ailleurs, nos pensées iront vers les ouvriers des plantations de palmiers à huile, victimes du paraquat. Nous n’oublierons pas non plus tous ceux qui, en Inde, en Chine, en Afrique, au Brésil, ont croisé la route de cette industrie qui assassine tout ce qui est vivant. Enfin nous nous rappellerons pourquoi nous nous battons; pour nos enfants, pour les abeilles et les mésanges, pour les paysans et la beauté du monde!
Un autre enterrement sera à orchestrer: celui des SDHI, ces fongicides épandus en masse en France, qui représentent un danger inouï pour notre santé et celle des écosystèmes. Dûment prévenue, qu’a fait notre agence sanitaire? Pas grand chose, ce qui se rapproche de rien.
Que faire? Si nous sommes assez nombreux à harceler démocratiquement toutes nos autorités, jusqu’à nos conseillers municipaux, il est possible d’obtenir dans les mois qui viennent le retrait du marché de ce nouveau poison. C’est maintenant, ou nous n’aurons plus tard que nos yeux pour pleurer une nouvelle tragédie. Les affiches que vous pouvez commander gratuitement sur le site des Coquelicots sont là pour ça.
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